Les ambitions de l’Algérie dans les énergies alternatives
Un communiqué publié mardi dernier à Alger annonce les couleurs de la stratégie adoptée par l’Algérie en matière d’énergies alternatives.
Le communiqué fait principalement mention du projet de réalisation de l’usine de modules photovoltaïques lancé par Roubia-Eclairage, une société filiale de Sonelgaz (Société Nationale de l’Electricité et du Gaz).
Les concepteurs du projet annoncent la mise en service de l’usine, qui aura une capacité de production de 120 MW par an, à la fin 2013.
Une formation à la hauteur du projet est prévue pour le personnel appelé à œuvrer dans cette usine. Elle comprend une formation préliminaire cette année au niveau de l’UDTS (Unité de Développement de la Technologie du Silicium) d’Alger suivi d’un perfectionnement dans la maitrise approfondie des nouvelles technologies des énergies renouvelables.
Le même communiqué annonce également des partenariats dans la même période, avant fin 2013, entre différents acteurs du secteur et les centres de recherche de Roubia-Eclairage, de Sonelgaz, le CREDEG (Centre de Recherche et de Développement de l’Electricité et du Gaz), le CDER (Centre de Développement des Energies Renouvelables) et de l’UDTS.
L’Algérie planifie ce que l’on pourrait qualifier de révolution énergétique. En effet, après avoir reçu sa première centrale électrique hybride d’une capacité de 150 Mégawatts dont 30 Mégawatts proviennent du solaire, ce ne sont pas moins de six centrales du même genre qui sont prévues sur les neufs prochaines années, avec une part de l’énergie solaire sans cesse croissante.
Ces multiples projets font partie du programme national des énergies renouvelables, qui doit s’étendre sur 20 ans, adopté par le Conseil des ministres en février dernier et qui a pour but d’augmenter la part des énergies alternatives dans la production d’électricité.