Contributions algériennes à la protection de la Méditerranée
La protection de l’environnement était à l’honneur hier dimanche 25 septembre au Palais de la Nation à Alger à l’occasion de la célébration du « Jour de la côte », sous-entendu la côte méditerranéenne.
Chérif Rahmani, le ministre algérien de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire a profité de l’occasion pour rappeler les mesures prises par son ministère pour la protection de l’environnement, principalement l’imposition de taxes sur la pollution aux entreprises polluantes basées sur le genre et la quantité de pollution produite.
Par ailleurs, la réalisation de 25 stations d’épuration est prévue d’ici 2014. Leur mise en œuvre est urgente puisque chaque année, en Algérie, ce sont pas moins de 100 millions de mètres-cubes d’eau usée qui sont directement rejetés contre 650 millions qui sont épurés au préalable.
Les stations à construire auront une capacité d’épuration d’un milliard de mètres-cubes. Le dernier axe d’intervention des pouvoirs publics algériens évoqué a été celui du classement des aires protégées. Les parcs naturels de Gouraya, Tara et El kala ainsi que l’île de Habibas sont classés comme réserves naturelles et l’île de Rachgoun à Aïn Témouchent et celle de Chenoua/Anse de Kouali sont quant à elles en cours de classement.
« Le jour de la côte » a été institué en 2009 et se déroule chaque année à la même date dans un pays de la Méditerranée. Cette édition, qui a eu pour thème « Les stratégies en matière de protection des zones côtières méditerranéennes » était la première à Alger. Elle a également été l’occasion de plusieurs interventions scientifiques et d’une conférence-débat.