France: Easyjet fait son bilan à Toulouse
Le transporteur low-cost anglais Easyjet a fait son bilan à Toulouse, l’une de ses bases régionales. La compagnie aérienne a opté pour cette stratégie de représentation géographique depuis déjà 6 mois dans le but de mieux répondre à la concurrence.
Au printemps dernier, Easyjet a mis en place des bases régionales dans l’Hexagone. En clair, il s’agissait de poster un avion et un équipage dans un aéroport afin d’augmenter la productivité globale de l’entreprise. Ainsi, à l’instar de sa rivale Air France, la compagnie anglaise a choisi, entre autres, Toulouse comme plaque tournante régionale. Easyjet y a donc affecté un Airbus A319 et 36 membres de son personnel, lesquels constituent en fait 6 équipes. Et, cette stratégie s’est avérée plus que payante. En 2011, le transporteur a accueilli à bord pas moins de 1,4 million de passagers à partir de Toulouse. Et, depuis l’inauguration de la base régionale, sa clientèle en a atteint 795 000. A ce propos, Easyjet a gagné 140 000 passagers en instaurant six nouvelles destinations à partir de la Ville Rose. Par conséquent, en ce moment, il représente 21 % de parts de marché de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, avec un total de 21 décollages au quotidien et 16 lignes. Tout cela, assorti d’un taux de remplissage de la flotte très flatteur, 86 % en l’occurrence.
Résultat : Easyjet se place actuellement en deuxième position dans la hiérarchie des transporteurs de la plateforme aéroportuaire de Toulouse. Une telle réussite ne peut que nourrir des ambitions. Ainsi, afin de se faire plus de clientèle, la compagnie aérienne envisage d’instaurer gratuitement l’affectation des numéros de siège lors de la réservation. Ce, à daté du 27 novembre prochain. Avant de prendre cette option, Easyjet a effectué une série de tests sur plus de 800 000 clients.
Le transporteur compte aussi donner la possibilité à ses passagers de choisir leurs places. Mais, pour cela, il faudra préparer un petit supplément: 10 euros (12,5 dollars américains) pour pouvoir s’asseoir à l’avant et 15 euros (18,75 dollars américains) pour jouir de plus d’espace pour les jambes.