Belgique: Electrabel contrainte à l’austérité
GDF Suez, groupe dont fait partie Electrabel, va bientôt mettre en vigueur un plan d’économies. Ayant perdu une bonne partie de sa clientèle au cours de l’année, sa filiale belge devrait être concernée.
En 2012, Electrabel a perdu 300 000 clients. Et, sur la même période, le fournisseur d’énergie en a tout de même gagné 100 000 autres. Malgré tout, GDF Suez a, dans ses projets d’austérité, prévu une baisse de sa part de marché en Belgique. Selon ces anticipations, celle-ci passera donc des 60 % actuels à un rapport compris entre 40 et 50 %. Une telle chute pourrait entraîner des suppressions de postes chez Electrabel. Ce, d’une part, à cause des ventes en berne et du profit réduit des outils. Ainsi, les employés du secteur de la vente et de la production sont les moins à l’abri, préoccupation que les syndicats ont fait remonter à la direction d’Electrabel. D’autre part, d’autant plus que GDF Suez vise 750 millions d’euros (925 millions de dollars américains) d’économie chaque année. Mais, jusque-là, le groupe n’a pas encore détaillé sa stratégie pour y parvenir : « en trois années, entre 2009 et 2011, Electrabel grâce à son programme Efficio, a fait 2,1 milliards (d’euros, 2,65 milliards de dollars américains) d’économie. On est entrain de construire le plan d’amélioration. Il n’y pas de chiffrage pour l’instant mais on devrait avoir des précisions avant la fin de l’année », a déclaré le porte-parole de GDF Suez en Belgique. Les salariés d’Electrabel devront encore patienter pendant un maximum de deux mois avant d’être fixés sur leur sort.
Pour rappel, Electrabel est le plus grand fournisseur et producteur d’électricité en Belgique. Fondée il y a près d’un siècle, cette entreprise porte son nom actuel suite à la fusion des sociétés Intercom, Ebes et Unerg en 1990. Active dans l’intégralité du Benelux, GDF Suez en est l’actionnaire à 100 %.