Algérie : les marques françaises dominent le marché automobile

Algérie : les marques françaises dominent le marché automobile

La hausse des importations des véhicules continue. Au cours des deux premiers mois de 2013, l’Algérie a dépassé un milliard de dollars pour l’importation de 91891 unités. La valeur des importations des véhicules a atteint 1,11 milliards de dollars, soit une augmentation de 23,28% entre janvier et février 2013 comparativement à la même période en 2012.
Les groupes PSA (Peugeot-Citroën) et Renault ont conservé leur place de choix au sein du marché algérien. Cependant, le Groupe PSA (Peugeot-Citroën) a surclassé le Groupe Renault durant cette période, avec 19622 véhicules vendus pour une valeur de plus de 212,85millions de dollars, contre seulement 17388 véhicules vendus par ce dernier pour une valeur de 171,90 millions de dollars. Le Sud-Coréen Hyundai Motors est classé troisième, ayant écoulé sur le marché algérien 9250 unités pour une valeur de plus de 87,64 millions de dollars, contre 6 853 unités vendues durant la même période de l’année 2012 pour une valeur de 54,59 millions  de dollars. En 2012, le groupe Renault a vendu, 115502 véhicules contre 75956 unités en 2011, en hausse de 52,06 % en termes de nombre. La  2e place appartient à Peugeot, avec 65 756 voitures vendues contre 35 130, en hausse en nombre de 87,18% et de 87,30% en valeur. Le Sud-Coréen Hyundai a occupé, l’année dernière, la troisième place avec 51 048 véhicules, contre 50697 unités en 2011, enregistrant également une hausse en termes de valeur et nombre de respectivement 14,89% et 0,69%. Depuis 2010, l’importation des véhicules est en hausse malgré le train des décisions gouvernementales de 2009. L’Algérie tente d’orienter ses ressources financières vers l’investissement dans ce créneau.
Dans ce cadre, Renault a lancé un projet avec le constructeur français, projet détenu à 51% par la partie algérienne, via la Société nationale des véhicules industriels (Snvi, 34%) et le Fonds national d’investissement (FNI, 17%), et à 49% par le constructeur français. Cette joint-venture devrait produire au démarrage 25000 véhicules/an, puis 75000 unités pour atteindre progressivement 150000 véhicules/an, dix ans après le début de la production.

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