Tunisie : Une transition exemplaire.
Les efforts des responsables politiques tunisiens en faveur d’un développement démocratique, d’une réforme de l’administration, de la justice et de la lutte contre la corruption, augurent bien de la transition en Tunisie.
A titre d’exemple, une nouvelle Constitution a été adoptée en janvier 2014, visant à organiser la vie de l’Etat. Fruit d’un compromis entre le parti islamiste Ennahada et les forces de l’opposition, elle consacre un exécutif bicéphale, accorde une place réduite à l’islam et introduit, par-dessus tout et contre toute attente, la parité hommes-femmes dans les assemblées élues.
Selon Mehdi Jomâa, actuel Premier ministre, seuls l’Etat et le travail peuvent sortir la Tunisie de la crise à laquelle elle fait face aujourd’hui.
A cette fin, le chef de l’Exécutif a entrepris de nombreux voyages en vue ,non seulement de mieux expliquer aux partenaires internationaux le plan d’action du pays pour sortir de la crise, mais également pour renouer le dialogue et le contact avec certains Etats ou organisations dont la contribution est nécessaire à la reconstruction de la Tunisie.
De l’Amérique à l’Europe en passant par le continent Africain, les acteurs politiques sont unanimes quant au progrès réalisé en Tunisie et promettent de mettre en œuvre, dans la mesure du possible, le nécessaire pour que la transition tunisienne soit une parfaite réussite à tous les niveaux.
Selon une déclaration de Hervé Morin,« la réussite de ce processus transitoire ne manquera pas d’avoir un impact positif sur l’avenir des relations bilatérales, de même que sur les relations avec l’Union européenne, compte tenu du rôle que joue la Tunisie dans ce domaine ».
Même si la crise impose des réformes drastiques, celles-ci conduisent lentement mais sûrement la Tunisie vers une sortie très probablement bénéfique pour ce pays.