Maroc : Succès du SIAM 2014
Au Salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM), les produits du terroir marocain ont fait l’objet d’appétit étranger. En effet, trois cent stands ont servi à l’exposition des produits qui font la spécificité du Maroc. Le but d’une telle initiative étant de faire découvrir aux visiteurs le potentiel du pays en la matière.
La tenue de ce salon permet au royaume chérifien, de parvenir à la conclusion d’accords en vue de la consolidation les liens de coopérations, entre des pays africains et européens.
Présents à ce grand rendez-vous de l’agriculture, les chefs d’Etat malien et guinéen n’ont pas manqué de tirer profit de l’expérience marocaine pour améliorer le secteur agricole dans leur territoire respectif.
Alors que les Etats africains s’instruisent auprès du Maroc, l’Union Européenne a fait un don pour améliorer le revenu agricole des petits exploitants et pour favoriser la réalisation des objectifs de développement des filières du secteur de l’agriculture, qui représente une part considérable dans l’économie marocaine et constitue la principale source de revenus pour une catégorie considérable de sa population. La promouvoir, c’est répondre à la fois aux besoins des acteurs du domaine, mais également pourvoir pour les besoins sur le plan national.
Pour les autorités marocaines, il est clair que certaines institutions financières, notamment les banques ont le devoir d’épauler le financement public traditionnel afin de soutenir efficacement l’agriculture dans le pays et, partant, sur tout le continent.
« Nous devons être capables, à terme, par la financiarisation des outils de gestion du financement agricole, d’émettre des obligations agricoles, des obligations vertes », a conclu le PDG du groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM). Autrement dit, il faut créer des fonds d’investissement dédiés exclusivement à la réalisation de grandes exploitations agricoles ou à la réalisation et au développement de grandes agropoles agricoles.