Maroc : passage de relais à la holding SNI
Hassan Bouhemou, le PDG de la Société nationale d’investissement (SNI), quitte son poste à la tête de cette holding privée qui détient des participations dans de grandes sociétés au Maroc, au profit d’Hassan Ouriagli, un haut cadre du conglomérat.
Le départ d’Hassan Bouhemou après 9 ans à la direction de la SNI, devrait être entériné lors du conseil d’administration de la holding royale, le 30 septembre. Le successeur de Bouhemou n’est pas un inconnu de la société, il est même un habitué de la holding royale. Avant d’hériter du poste de N°1 de la SNI, Hassan Ouriagli était depuis 2011 le patron d’Optorg, une filiale française de la SNI spécialisée dans l’achat et la distribution d’équipements industriel et automobile en Afrique.
Auparavant, Ouriagli avait occupé plusieurs postes en France à partir de 1995. Il était notamment directeur associé à Cap Gemini Ernst & Young, à Paris, en plus d’un passage au groupe Crédit Lyonnais. Polytechnicien et diplômé de l’Ecole parisienne des Ponts et Chaussées, Hassan Ouriagli est connu pour être un gestionnaire efficace. Il va avoir l’occasion de faire ses preuves dans les structures de la SNI à partir de 2003. A cette date, il rejoint l’ONA, la holding royale qui a fusionné plus tard avec la SNI. Il y occupe des postes clés et contribue à mettre en place la stratégie financière de la holding.
Après huit ans passés à la SNI, le retour en France d’Ouriagli en 2011 était presque inscrit dans l’ordre des choses. Sa connaissance de l’environnement des affaires français l’avait naturellement propulsé à prendre les commandes d’Optorg, la filiale française de la holding royale. Ce sont visiblement les résultats positifs réalisés par cette filiale de la holding qui ont mis en avant les qualités de gestionnaire d’Hassan Ouriagli et l’ont finalement propulsé à la tête du conglomérat marocain.