Les entreprises françaises invitées à investir en Chine
La CCIFC, la Chambre de Commerce et d’Industrie française en Chine, a publié mercredi un rapport d’étude réalisé en partenariat avec la CCI Paris Ile-de-France qui encourage les entreprises françaises à investir en Chine malgré la baisse de la deuxième économie mondiale et le durcissement réglementaire de son marché.
Le ralentissement de l’économie chinoise est une réalité incontestable. Le chiffre d’affaires des 100 principaux distributeurs de Chine a connu une stagnation au cours des neuf premiers mois de l’année par rapport à 2013. En plus de ses déboires économiques, elle a durci sa réglementation et multiplié les enquêtes à l’encontre des sociétés, au point que la moitié des entreprises européennes sur place estime qu’il est de plus en plus difficile d’y faire des affaires.
Toutefois les faits démontrent que les entreprises qui investissent malgré tout en Chine parviennent majoritairement à y réaliser des bénéfices. Et les économistes s’attendent à ce que la Chine représente entre 2013 et 2019 22% de la croissance mondiale, soit autant que les 24 autres plus grands pays émergents. Dans ce contexte, les entreprises françaises sont invitées à multiplier leurs efforts pour rattraper leur retard sur le marché chinois, un retard qu’illustrent parfaitement les 2 000 implantations actuelles de groupes français en Chine contre plus de 5 000 pour les groupes allemands.
La CCIFC a illustré ses propos en remettant mardi avec le cabinet de consultants OC&C un trophée France-Chine à Valeo. L’équipementier automobile français a connu dans le marché chinois au cours des neuf premiers mois de l’année une croissance de 32% de son activité sur un an. L’entreprise, installée dans le pays depuis une vingtaine d’années, envisage même d’y doubler son chiffre d’affaires tous les quatre ans.