Tunisie : La contrebande et l’informel nuisibles à l’économie nationale
Parmi les plaies qui rongent l’économie tunisienne, se classent la contrebande et le commerce informel. De sources concordantes, Tunis enregistre d’énormes pertes fiscales liées à ces deux maux qui ont pris de l’ampleur à cause de la récente augmentation des prix de l’essence à la pompe.
Comme corollaire, certaines marchandises sont de plus en plus coûteuses et, partant, plus difficiles d’accès pour des catégories de population. Ces pratiques nuisent à la compétitivité de l’économie tunisienne qui est en phase de turbulence, eu égard aux tensions qui minent la région et à la crise que le pays a connue il y a trois ans.
En attendant de remédier dysfonctionnements, ces activités illégales se poursuivent et profitent encore plus aux petits commerçants qui travaillent dans l’informel.
Même si la bonne santé économique est une nécessité, elle n’est pas une priorité pour la Tunisie qui tente de couronner son processus de transition par l’élection d’un nouveau président à la tête du pays.
En effet, de la stabilité politique pourra, bien évidemment, découler la situation économique.
La contrebande dans le transport illégal de marchandises ou de personnes, en particulier au travers de frontières, éviter à ses auteurs de payer des taxes ou de faire entrer des produits interdits dans un pays ou, inversement, d’en faire sortir malgré l’interdiction. Quant au commerce informel, il se définit comme l’ensemble des activités commerciales qui échappent au regard ou à la régulation de l’Etat.
Pour mettre un terme à la contrebande et à l’informel, la Tunisie est appelée à achever rapidement son processus politique afin de se pencher sur d’autres questions essentielles comme l’économique en vue d’accélérer son développement et l’épanouissement de sa population.