M. Chami appelle les entreprises québécoises et marocaines à hisser leurs relations à un niveau supérieur
Montréal, 10/06/10- Le ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, M. Ahmed Réda Chami, a appelé à consolider les échanges commerciaux entre le Maroc et le Québec, incitant les entreprises des deux parties à hisser leurs relations de coopération à un niveau supérieur.
Le Québec et le Maroc sont appelés à hisser leurs relations de coopération qu’il a qualifiées de « bonnes », a estimé M. Chami dans un entretien au quotidien montréalais « La Presse », publié jeudi, affirmant que les entreprises québécoises sont les bienvenues au Maroc qui constitue une plateforme pour leurs exportations, dans la mesure où le Royaume se situe aux portes de l’Europe et des pays arabes.
Il a, à cet égard, rappelé les réformes institutionnelles mises en oeuvre dans le Royaume pour booster l’environnement économique et des affaires, ainsi que le climat des investissements étrangers dans un pays en pleine mutation.
« L’économie marocaine se porte bien », a-t-il affirmé, soulignant qu’en dépit de la crise économique internationale, la croissance a été de 5,6 pc en 2009.
Evoquant, par ailleurs, les retombées économiques de la Coupe du monde de football qui se déroule en Afrique du Sud, le ministre a estimé que ce pays bénéficiera d’un nombre impressionnant de visiteurs.
Pour le Maroc, a-t-il dit, il y aura certainement une augmentation du nombre de passagers à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca en raison des voyageurs européens qui y feront escale avant de poursuivre leur chemin vers l’Afrique du Sud. Ces escales représentent habituellement 40 pc du trafic de l’aéroport, a-t-il dit.
D’autre part, la publication canadienne a souligné que l’économie marocaine « tourne plus vite que celle de l’Afrique du Sud », faisant état des projets d’envergure en matière d’infrastructures initiés sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI.
A titre d’exemple, ce journal du monde des affaires cite le nouveau tramway dont sera bientôt dotée la capitale Rabat et celui de Casablanca qui sera achevé en 2013, outre le TGV Tanger-Rabat qui devrait voir le jour deux ans plus tard.
Les opportunités d’investissement au Maroc ont été présentées, en mai dernier, à Montréal et à Toronto, lors d’une visite du travail de M. Chami au cours de laquelle il avait affirmé que, grâce à sa position géographique et ses connexions internationales à travers les accords de libre-échange avec les marchés arabes, africains, européens et américains, les entreprises désireuses d’investir au Maroc pourront servir le marché local et bénéficier d’importants investissements publics.
« La stabilité politique et la résilience de l’économie marocaine sont des atouts solides qui consolident l’offre marocaine » en matière d’investissement, avait rappelé le ministre lors de ses nombreux entretiens avec les responsables et les hommes d’affaires canadiens.