Burkina Faso: 287 milliards FCFA pour équilibrer le budget 2015
Adoptée le 24 décembre 2014 par le Conseil national de la transition(CNT) et promulguée le 12 janvier 2015 par le chef de l’Etat, la loi de finances 2015, a été présentée ce mercredi 21 janvier 2015 aux Organisations de la société civile (OSC). Le budget 2015 du Burkina Faso s’établit en recettes à 1 516 milliards FCFA et en dépenses à 1 804 milliards FCFA soit un besoin de financement de 287 milliards FCFA.
Cette rencontre avec les organisations de la société civile s’inscrit dans le cadre d’une campagne qui se veut explicatrice du budget mais aussi de mobilisation de ressource. Le mardi 20 janvier 2015, c’est aux partenaires techniques et financiers, à qui la présentation du budget de l’Etat gestion 2015, a été faite. Les PTF se sont engagés à financer le déficit budgétaire qui s’élève à environ 287 milliards de FCFA.
Le directeur général du budget, Amadou Sangaré (Photo) a indiqué aux OSC que le budget de l’Etat gestion 2015 a été élaboré dans un contexte marqué par une contre-performance du budget de 2014, due essentiellement à la baisse du cours de l’or et du coton sur le marché mondial.
Selon les prévisions de 2015, dans l’ensemble, les recettes totales tout comme les dépenses globales enregistrent une baisse par rapport à 2014, et les dépenses courantes quant à elles connaissent une hausse 16,25.
« Nous sommes également contents des mesures annoncées par le ministre de l’Economie et des Finances pour faire baisser les dépenses et augmenter les recettes qui malheureusement, sont faibles par rapport à 2014 », a dit Santhosh Persaud, représentant des partenaires techniques et financiers, avant de réaffirmer la disponibilité des bailleurs de fonds à combler le déficit de financement.
Soulignons que, les priorités au titre 2015 du gouvernement de transition, se focalisent sur quatre axes principalement notamment le renforcement de la sécurité intérieure et de la défense nationale, l’amélioration de la justice, la consolidation des acquis sociaux et l’amélioration de la gouvernance.