Pétrole, électricité et formation, nouveaux axes de la coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger
Après un accord de partage intervenu en 2005 relatif à la recherche et à l’extraction des hydrocarbures, signé entre le Niger et l’Algérie, les deux pays veulent porter à l’échelle leur coopération énergétique. En visite en Algérie, le ministre nigérien Foumakoye Gado et son homologue algérien Youcef Yousfi (Photo), ont discuté des pistes à explorer au titre du renforcement de cette collaboration.
Hier lundi 26 janvier 2015, les responsables des départements énergétique des deux pays ont décidé de mettre au centre de la nouvelle coopération des domaines comme le pétrole, l’électricité et la formation dans le secteur énergétique.
Le Niger s’apprête à signer un accord sur le partage de la production pétrolière avec le complexe algérien « Sonatrach ». Selon Foumakoye Gado, cet accord va permettre à la division internationale du groupe algérien de poursuivre les opérations d’extraction qu’il effectue depuis six ans sur le bloc « Kafra » aux frontières algéro-nigériennes. Le bloc « Kafra » se trouve dans la zone riche en hydrocarbures, proche du champ pétrolier algérien « Tafassasset ».
Le vœu Niger, en plus du secteur pétrolier, est de bénéficier de l’expérience algérienne dans le domaine de l’électrification rurale. « Nous voulons renforcer la coordination entre les deux pays afin d’améliorer l’électrification rurale au Niger avec 14.000 villages », a laissé entendre Mr Gado.
M. Yousfi et Mr Gado ont eu à évoquer la possibilité de permettre à des ingénieurs nigériens de suivre des formations dans le domaine de l’extraction et l’exploitation des hydrocarbures à l’Institut algérien du pétrole, a-t-on appris.
Rappelons que le Niger a entamé récemment ses premières actions de production du pétrole avec une capacité de 20.000 baril par jour (b/j), tous raffinés sur le plan local, avant l’exportation d’une partie vers le Mali et le Burkina Faso. En coopération avec une société chinoise CNBC, le Niger s’apprête à produire dès 2016, 60.000 b/j supplémentaires au niveau du bloc « Agadem »
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