La Côte d’Ivoire présente des perspectives stables selon Bloomfield

La Côte d’Ivoire présente des perspectives stables selon Bloomfield

bloom-investL’Agence panafricaine, Bloomfield Investment Corporation a attribué à la Côte d’Ivoire, en septembre 2016, une note d’investissement A-, avec une perspective stable à long terme. Avec cette première notation financière en monnaie locale, la Côte d’Ivoire se sent plus rassuré pour l’évolution de l’état de santé de son économie.
Avec cette note, Bloomfield indique qu’au-delà d’une année, la qualité de crédit du pays est élevée, avec des solides fondamentaux qui restent toutefois soumis à plus de variabilité en période de pression économique.
A court terme, cette même note d’investissement est A2, avec toujours une perspective stable. « Le risque de défaut de la Côte d’Ivoire, dans le délai d’une année, est faible et que les facteurs de liquidité sont sains », a commenté l’agence de notation financière.
Elle ajoute qu’en dépit du fait que les forts besoins de financement du pays puissent accroître les exigences des détenteurs de capitaux, il a un bon accès aux marchés des capitaux.
« Il en résulte que la certitude de remboursement en temps opportun, en monnaie locale est bonne, les facteurs de risque étant minimes », poursuit Bloomfield dans son texte.
S’agissant des forces de la Côte d’Ivoire, l’agence a relevé l’amélioration des indicateurs sociaux qui doit inciter à une poursuite des efforts afin de relever le positionnement du pays dans le classement de l’Indice de Développement Humain.
Sur le plan économique, le taux de croissance de la Côte d’Ivoire se maintient à un niveau très important (plus de 9% en moyenne de 2012 à 2015), fait-elle noter. « La hausse de 9% la consommation et de 30% des investissements (en moyenne annuelle entre 2012 et 2015) «sont des indicateurs supplémentaires de la bonne santé de l’économie du pays», souligne Bloomfield.
L’agence relève toutefois que ce pays doit renforcer sa capacité de résilience aux chocs externes en raison de la structure de ses exportations dominées par les produits agricoles, miniers et pétroliers qui restent sensibles aux fluctuations des cours internationaux et, en partie, aux perturbations climatiques.

Agnès Molitor

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *