La Chine dit « OUI » à l’émergence de l’Afrique
La conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique qui se tient du 18 au 20 mars 2015, sert de cadre à la Chine pour pouvoir réitérer sa volonté d’accompagner l’émergence en Afrique. « La Chine est animée d’une forte volonté politique de soutenir le développement de l’Afrique et disposée à partager ses expériences réussies avec l’Afrique » a déclaré Zhang Ming, Vice-ministre chinois des Affaires étrangères.
Dans son allocution transmise à la presse, le représentant spécial du gouvernement chinois à cette rencontre, a relevé le potentiel du pays du soleil levant. Selon lui, son pays avec moins de 9% des terres arables du monde, a su « non seulement nourrir 22% de la population mondiale mais aussi améliorer considérablement le bien-être de sa population ». L’expérience chinoise, peut être partagée avec les autres pays en développement, a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’elle est « adaptée aux besoins de l’Afrique et peut lui servir de source d’inspiration ».
Le Vice-ministre chinois des Affaires étrangères a soulevé l’impact de la chine sur la croissance en Afrique. Citant des statistiques de Standard & Poor’s, Zhang Ming indique que « chaque point de pourcentage de la croissance chinoise entraîne une hausse de 0,3% du Produit intérieur brut (PIB) des pays africains à bas revenus et de 0,4% pour les pays africains à revenus intermédiaires ». « D’après une étude du FMI, la coopération sino-africaine contribue à 20% au développement économique de l’Afrique. Maintenir la croissance chinoise à une vitesse moyennement élevée donnera un appui important à une croissance soutenue et rapide de l’Afrique », a fait observer Mr Ming.
Pour soutenir l’Afrique, dans sa marche vers l’émergence, la Chine a dégagé certaines priorités dont a fait référence le diplomate chinois.
D’abord, la Chine veut faire valoir pleinement le rôle du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), ensuite renforcer des échanges d’expériences de gouvernance pour rechercher en indépendance la voie de développement propre au continent et enfin participer davantage et de manière constructive aux affaires de paix et de sécurité en Afrique.