Gabon : Bilan de l’économie de 2009 à 2015
Une Conférence s’ouvre ce lundi 22 juin 2015, à Libreville, pour évaluer l’état de l’économie du Gabon, examiner le développement et la diversification de l’économie gabonaise et faire le bilan des progrès réalisés dans les secteurs agricole, minier ou des services depuis 2009.
Cette initiative du Cabinet d’intelligence économique et de Conseil Oxford Business group (OBG), se présente comme un bilan économique du mandat présidentiel d’Ali Bongo Ondimba, à la veille de la fin de son premier septennat à la présidence gabonaise.
Selon le ministère gabonais de l’Economie, la conférence doit démontrer l’importance des investissements étrangers et l’évolution de l’environnement des affaires depuis les grandes réformes engagées par sous la présidence d’Ali Bongo Ondimba, depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2009.
Cette conférence qui sera marquée par deux panels, s’inscrit en droite ligne du plan Gabon Emergent, dont l’objectif est de diversifier l’économie du pays.
Il sera question pour les premiers panelistes, de discuter des initiatives mises en place pour mieux exploiter la croissance et le développement au Gabon. Entre autres problématiques qui seront abordées, l’importance des investissements étrangers et l’évolution du secteur des affaires.
Les intervenants du deuxième panel discuteront des opportunités d’investissement créées par la diversification de l’économie gabonaise en cours depuis plusieurs années, avec la participation effective du ministre gabonais de l’Economie, de la Promotion des investissements et de la Prospective, Régis Immongault. Un accent sera mis sur les réussites en matière de diversification mais aussi sur les défis à relever pour que le pays puisse bénéficier du développement économique.
En dépit des efforts consentis pour diversifier l’économie nationale, les performances économiques du Gabon restent fortement sujettes aux variations des cours du pétrole, qui participe pour plus de 60% au budget de l’Etat.
Les recettes hors pétrole, connaissent cependant depuis 2010, une nette amélioration, qui se sont chiffrées à plus de 500 milliards de FCFA, apprend-t-on à la direction générale des impôts.
Pour réussir la diversification et le développement souhaités tout en suscitant la création d’emplois, le Gabon doit élargir son marché, soutenir l’investissement durable qui entrave son industrialisation, mais aussi combler son déficit en ressources humaines.