Maroc : La semaine des prêts
Le mardi 07 juillet 2015, le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a accordé au Maroc, un prêt de 112,5 millions de dollars destiné à soutenir le programme d’appui à la compétitivité de l’économie marocaine (PACEM).
Selon la BAD, le Maroc amorce aujourd’hui un tournant important dans le processus de transformation de son économie. Pour impulser davantage cette transformation et débloquer l’important potentiel de croissance, l’institution panafricaine estime que « la compétitivité de l’économie devra être renforcée ».
Ce programme « viendra soutenir des réformes visant à améliorer l’efficacité de l’investissement public et privé, afin de maximiser son effet sur la croissance, la transformation de l’économie et la création d’emplois», indique la BAD.
L’opération contribuera plus particulièrement à réduire les contraintes pesant sur l’investissement, telles qu’identifiées dans le diagnostic sur la croissance élaboré par la Banque et le gouvernement en 2014-2015.
Le même jour, la Banque mondiale a débloqué un prêt de 200 millions de dollars en faveur du royaume pour la mise à niveau du transport urbain.
Ce programme initié par le ministère de l’Intérieur, vise la modernisation du modèle de gouvernance et de financement du transport public urbain, permettant de dépasser les dysfonctionnements enregistrés, de renforcer la performance des transports publics, d’améliorer la sécurité et la mobilité ainsi que de veiller à une gestion financière durable du secteur.
Parmi les projets phares, une opérationnalisation plus dynamique du Fonds d’accompagnement à la réforme du transport routier urbain et interurbain (FART) et un compte d’affectation spéciale introduit par loi de Finances 2007, comme instrument financier permettant le développement des infrastructures de transport en commun dans les agglomérations. Le texte de création du FART a été amendé par la loi de Finances 2014 pour assurer un financement pérenne des projets de transport public urbain, notamment permettre la prise en charge des dépenses d’investissement relatives aux projets de transport en commun en site propre.
Selon la Banque mondiale, le gouvernement prévoit de consacrer au moins 230 millions de dollars par an à ce fonds. A en croire le ministère de l’Intérieur, la part du transport public dans la mobilité urbaine reste faible.