Afrique : Christine Lagarde donne des pistes pour le développement
La troisième conférence sur le financement du développement réuni du lundi jusqu’au jeudi 16 juillet, les dirigeants du monde à Addis-Abeba, en Ethiopie, pour lancer un partenariat mondial renouvelé et renforcé pour le financement d’un développement durable basé sur les besoins des populations.
A son arrivée dimanche à Addis-Abeba, la présidente du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde a qualifié « les possibilités de mobiliser des ressources pour financer le développement économique et social des pays pauvres du monde », d’une « opportunité qui ne se présente qu’une fois par génération ».
Christine Lagarde, estime que beaucoup de défis se posent au développement, et l’objectif de la rencontre d’Addis-Abeba est d’élaborer un plan pour payer les coûts de la réduction de la pauvreté dans le monde qui est généralement admis par les Etats, le secteur privé, les organisations non-gouvernementales et la société civile.
« Pour être durable, la croissance économique doit être plus «inclusive» et doit profiter à un plus grand nombre de personnes », a indiqué Mme Lagarde dans son discours prononcé, à Washington DC en prélude à cette conférence. « Une augmentation de 50% des financements à faible coût, ainsi que la prolongation des prêts sans intérêt aux pays assiégés », sont des mesures dites stratégiques et importantes que le FMI a annoncé. Les objectifs fixés pour cette initiative s’appellent les Objectifs de développement durables (ODD).
Pour que les pays africains puissent libérer leur plein potentiel économique, la présidente du FMI suggère que le travail commence par des politiques macroéconomiques viables et stables. Ces dernières « garantissent que l’inflation est contrôlée, que la dette ne s’accroit pas de manière excessive, et qu’il y ait une bonne stratégie en vue d’augmenter adéquatement les revenus afin de permettre un meilleur accès à la santé et à l’éducation, particulièrement pour les filles », a dit Mme Lagarde.
S’agissant des investissements, le FMI souligne qu’il y a deux principes essentiels, l’efficacité et la transparence.
« Je pense qu’il serait très bénéfique pour les pays qui peuvent attirer des investissements directs étrangers, car l’efficacité et la transparence peuvent favoriser un environnement propice aux affaires » a-t-elle conclu.