L’Ethiopie veut charmer les investisseurs locaux
L’Ethiopie ne lésine pas sur les moyens pour susciter l’intérêt des investisseurs locaux à soutenir l’économie nationale.
Plus de 17 études stratégiques de faisabilité ont été préparées pour inciter les investisseurs locaux à s’impliquer dans le secteur manufacturier, a fait savoir ce mercredi, le Ministère éthiopien de l’Industrie, Mebrahtu Meles.
« Le niveau des exportations du secteur de l’industrie n’était pas satisfaisant quand bien même il a enregistré une croissance significative au cours des quatre dernières années », a déclaré Mebrahtu Meles regrettant que la capacité d’addition de valeur du secteur soit encore très faible.
Selon le ministère de l’industrie, les études ont obtenu l’aval de la Banque de développement de l’Ethiopie, ce qui permettrait d’accorder des prêts pour les projets identifiés. « Les investisseurs dans le secteur manufacturier devraient précédemment apporter 30% du capital total requis pour leurs projets », a-t-il expliqué, précisant qu’« un accord a été conclu pour fournir 80% du capital nécessaire au prêt tandis que le solde serait apporté par les investisseurs eux-mêmes ».
Mebrahtu a annoncé qu’actuellement, son département procède à l’identification des investisseurs qui doivent s’engager dans les projets. Parmi les sous-secteurs sur lesquels les études ont porté figurent le maïs, le café et le sésame, a-t-on appris du dit ministère.
Selon les statistiques rendues publiques par le ministère éthiopien de l’industrie, sur l’ensemble des investisseurs engagés dans l’industrie, moins de 13% sont dans la fabrication et la plupart d’entre eux produisent des aliments et des boissons qui ne sont pas exportables.