Le Maroc prépare la COP22 sous le signe de l’innovation
Après Paris, ce sera le tour de Marrakech, la ville ocre du Maroc, d’abriter en novembre 2016, la prochaine conférence sur le climat, la COP22 qui aura lieu sous le signe de l’innovation en matière d’adaptation et d’atténuation aux effets du changement climatique, a annoncé la ministre marocaine déléguée chargée de l’Environnement, Hakima El Haité.
S’exprimant ce mercredi 02 décembre dans la capitale française, lors d’une séance plénière dans le cadre de la COP 21, Hakima El Haité a souligné que le rendez-vous de la ville ocre, sera l’occasion de développer des outils opérationnels dans le cadre du plan Paris-Lima, puis Paris-Marrakech.
« La conférence de Marrakech sera une suite logique et opérationnelle à celle de Paris », a-t-elle indiqué, mettant l’accent sur la nécessité d’œuvrer à construire un monde meilleur.
Elle a fait noter que «Paris-Marrakech permettra de réécrire l’histoire de l’humanité», en soulignant que « le Maroc est engagé d’une manière ambitieuse dans des politiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique ».
« L’objectif de 42% qui avait été fixé pour la part des énergies renouvelables, dans la réponse à apporter aux besoins du Maroc en 2020, a récemment été porté à 52% à l’horizon 2030 », a-t-elle rappelé.
Le Maroc, dit vouloir conquérir l’indépendance énergétique par l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. «Depuis la prise de conscience de l’urgence climatique à Rio en 1992, le Royaume a résolument inscrit sa politique volontariste en matière de développement durable et de protection de l’environnement », a indiqué le Prince Moulay Rachid dans son allocution prononcée au nom du roi du Maroc, lors de la cérémonie d’ouverture de la COP 21.
Le royaume s’engage ainsi sur plusieurs fronts à travers la mise en place d’un paquet de réformes dès 2016.
La réduction des émissions d’au moins 13% à l’horizon 2030 par rapport à 2010, fait partie des engagements pris par le Maroc. Pour atteindre cet objectif, un effort financier devra être consenti, à savoir 10 milliards de dollars.