COP21-Accord : L’Algérie ne craint pas pour le rythme de son industrialisation
«Les engagements pris à la réunion sur le réchauffement climatiques COP21 n’entraveront pas l’activité industrielle en Algérie qui doit, cependant, arracher sa part de financement », a commenté ce dimanche, le directeur du Centre algérien de développement des énergies renouvelables (CDER), Noureddine Yassaa, qui a participé à l’élaboration de la Contribution algérienne à la COP 21.
Après deux semaines d’âpres négociations, les délégations participantes à la conférence sur le climat «COP21 », sont en effet, parvenus, à la conclusion samedi à Paris, d’un accord qualifié d’historique qui ambitionne de réduire l’émission des gaz à effet de serre (GES), et la ramener à -1% d’avant le début de l’ère d’industrialisation.
Selon Yassaa cet accord n’entache en rien le plan de développement industriel de l’Algérie. « Cet accord n’est pas contraignant par rapport à la politique nationale en matière de développement industriel du pays », assure Yassaa, précisant que « c’est une percée historique qui constitue une reconnaissance aux efforts de la communauté scientifique internationale pour réduire les effets du réchauffement climatique ».
Sur le contenu dudit accord, le directeur du CDER, affirme qu’il y a plusieurs compromis qui ont été consentis, notamment la différenciation entre les pays développés et ceux en développement en matière de partage des engagements climatiques.
L’abandon par la COP 21 de la taxe carbone constitue un autre acquis pour l’Algérie à l’instar d’un bon nombre d’autres pays producteurs et exportateurs d’énergies fossiles, s’est-il réjoui. L’expert relève que même si le document final de la conférence « n’a pas défini des mesures de réparation et de compensation » au profit des pays producteurs dans le cadre de la transition énergétique mondiale, l’Algérie pourrait bien s’en sortir.