Le Maroc adopte une nouvelle stratégie pour faire face au chômage
Le ministre marocain de l’Emploi et des Affaires sociales, Abdeslam Seddiki, a annoncé samedi, que la nouvelle Stratégie nationale de l’emploi va aider les jeunes, en particulier ceux qui font face à des obstacles pour accéder à leur premier emploi, à obtenir l’information et à acquérir les compétences, l’expérience de travail et les aptitudes nécessaires.
Intervenant au colloque organisé samedi à Fès, par l’Observatoire de convergence et de la bonne gouvernance sous le thème « la convergence des politiques publiques dans le domaine de l’emploi», Seddiki a reconnu que cette stratégie a le mérite de répondre plus efficacement aux défis de l’emploi. Il a en outre précisé, qu’elle se veut volontariste et ambitionne de promouvoir un environnement institutionnel, juridique et économique favorable à la création d’emplois productifs et décents.
Pour le ministre, la nouvelle Stratégie nationale de l’emploi repose sur quatre axes stratégiques, à savoir, l’orientation des politiques macro-économiques et territoriales vers la création de nouvelles opportunités d’emploi, la valorisation du capital humain, le renforcement des programmes actifs de l’emploi et l’amélioration de la gouvernance du marché du travail.
Le Maroc s’attèle chaque année à l’insertion d’environ 70.000 nouveaux demandeurs d’emploi dans différents secteurs, et ce dans le cadre des mesures prises par le gouvernement visant à réduire le taux de chômage, a-t-il dit.
Le directeur général de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec), Anass Doukkali, a laissé entendre que son agence entend faciliter l’accès au premier emploi pour les jeunes diplômés et développer l’employabilité des diplômés-chômeurs de longue durée.
« Contribuer à l’insertion de 445.000 personnes dans la vie active, améliorer l’employabilité de 554.000 jeunes chercheurs d’emplois et accompagner 20.000 porteurs de projets d’auto-emploi », font partis des objectif du plan de développement quinquennal 2016-2020 de l’Anapec.
Pour le président de l’Observatoire de convergence et la bonne gouvernance, Abderrahim Chmiâ, le colloque a mis l’accent sur les contraintes et écueils affectant le secteur de l’emploi, ainsi que sur les moyens visant sa promotion dans le cadre d’une coopération impliquant les secteurs privé et public, les organisations professionnelles et les centrales syndicales, ainsi que les composantes de la société civile.