L’Allemagne débloque 27 millions d’euros pour les énergies renouvelables au Sénégal
La banque allemande de développement (KFW), met à la disposition du Sénégal, 27 millions d’euros (environ 17,737 milliards FCFA), destinés à soutenir son programme de promotion des énergies renouvelables.
La convention de subvention a été signée mardi, à Dakar, par Markus Faschina, directeur de la KFW au Sénégal et Amadou Bâ, ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan.
«L’Allemagne intervient aujourd’hui au Sénégal exclusivement dans le secteur de l’énergie notamment des énergies renouvelables avec une enveloppe de 80 milliards FCFA (environ 122 millions d’euros) », a fait noter Faschina, ajoutant que « ce contrat marque le début concret du programme de promotion des énergies renouvelables ».
Les 27 millions d’euros accordés par la banque KFW vont servir à financer la centrale solaire de 15 mégawatts à Diass (40km de Dakar), qui alimentera à compter de 2017, « à la fois la zone économique spéciale intégrée (DISEZ) de l’APIX et le réseau interconnecté de la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC)».
Cette enveloppe financière servira aussi, à l’échelle nationale, à l’installation de systèmes photovoltaïques hybrides dans les îles du Saloum et des centres secondaires de la SENELEC à Médina Gounass (Vélingara), Goudiry et Kidira (Tambacounda).
Pour le ministre sénégalais de l’Economie, ce projet qui vise la promotion des énergies renouvelables, contribuera indubitablement à l’augmentation de l’utilisation des ressources renouvelables dans le secteur de l’électricité et la réduction des émissions de CO2 à travers l’installation et l’exploitation de plusieurs centrales photovoltaïques dont l’une sera connectée au réseau et les autres décentralisées.
Pour son homologue de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, Thierno Alassane Sall, la réalisation de ce projet va contribuer à la couverture des besoins en énergie du Sénégal, à la baisse du coût de production et des subventions du secteur, ainsi qu’à la réduction de la dépendance des fluctuations des marchés pétroliers.