Maroc/Investissements publics : Casablanca se taille la part du lion
La région de Casablanca s’est vue attribuer une enveloppe de 39,73 milliards de DH sur les 108 à investir en 2016 par les établissements et entreprises publics (EEP), soit près de 37%.
Parmi les 12 régions qui doivent partager « la manne », Casablanca-Settat vient en tête avec 39,73 milliards de DH (36,8%), suivie de la région Rabat-Salé-Kénitra qui bénéficiera de 28,49 milliards (26,4%) devant Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui aura droit à 11,21 milliards (10,4%).
Le reste est partagé à hauteur de 14,3% entre Marrakech-Safi (6,61 milliards de DH, soit 6,1%), Fès-Meknès (5,13 milliards, soit 4,8%) et l’Oriental (3,68 milliards de DH, une part de 3,4%). Les 12,3% restants vont être répartis entre les 6 autres régions. Dans la région Souss–Massa les EEP devront investir 3,35 milliards de DH (3,1%), suivie par Béni Mellal-Khénifra (3,04 milliards de DH ou 2,8%), Laâyoune-Sakia El Hamra (2,47 milliards de DH, soit 2,3%), Drâa-Tafilalet (2,18 milliards de DH ou 2%), Guelmim-Oued Noun (1,4 milliard, soit 1,3%) et Dakhla-Oued Eddahab (670 millions ou 0,6%).
La répartition régionale de l’investissement des EEP a connu une amélioration pour l’ensemble des régions du Royaume, et ce, avec un rééquilibrage en faveur de certaines d’entre elles. C’est ainsi que la part de Casablanca-Settat a connu une baisse, passant de 40,5% en 2014 à 36,8% en 2016 en faveur d’autres régions qui ont connu une augmentation de leurs parts, dont entre autres Rabat-Salé-Kénitra (+4,8 points).
Pour le compte de l’année 2016, les investissements des EEP seront dédiés à des secteurs comme les infrastructures, les transports, l’eau, l’énergie, les mines et l’agriculture, mais aussi les secteurs financiers et de l’habitat et les secteurs sociaux.
Le groupe Office chérifien des phosphates (OCP) est le premier investisseur public en 2016, avec une part de 20 milliards de DH devant l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (13,22 milliards de DH), la Caisse de dépôt et de gestion (12,25 milliards) et l’Office national des chemins de fer (10 milliards).
Il est à noter que le portefeuille EEP se compose de 44 entreprises et 212 établissements publics.