Pas de réussite contre le changement climatique sans les personnes d’ascendance africaine
Les personnes d’ascendance africaine, ne devraient pas être ignorées dans le combat contre le changement climatique et pour pouvoir atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris (COP-21) sur le climat, suggère le Groupe d’experts des Nations Unies sur les personnes d’ascendance africaine.
Ces experts estiment qu’il est nécessaire d’aller vers une lutte plus inclusive en impliquant les personnes qui ont été largement négligées pendant la Conférence sur le climat à Paris.
« La mise en œuvre de l’accord de Paris sur le changement climatique et les futures négociations sur le climat devraient se concentrer sur les besoins et les points de vue des personnes les plus à risque, notamment les personnes d’ascendance africaine, et ne pas se fonder sur les forces du marché », a indiqué la présidente de ce groupe d’experts, Mireille Fanon Mendès-France.
Selon ces experts, les personnes d’ascendance africaine sont parmi les plus touchées par le changement climatique, mais elles ont à peine figuré dans les deux semaines de négociations à Paris en décembre.
« Les dirigeants du monde peuvent rendre l’accord de Paris véritablement historique en s’assurant que la participation des communautés marginalisées, notamment les personnes d’ascendance africaine, aux efforts visant à lutter contre le changement climatique ne soit plus négligée ou tenue à l’écart, mais soit au centre du débat sur l’avenir de notre planète commune », a-t-elle ajouté.
« La Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine se déroule de 2015 à 2024. Elle vise selon Fanon Mendès-France, à renforcer la coopération nationale, régionale et internationale afin de permettre la pleine jouissance des droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques par les personnes d’ascendance africaine, droits qui risquent d’être affectés à un degré plus ou moins important par le changement climatique ».