Algérie : Aviculture, l’heure de la relance

Algérie : Aviculture, l’heure de la relance

algerie-avicultureL’Algérie qui cherche à diversifier les ressources de son économie très dépendante des hydrocarbures, a mis en œuvre en ce début 2016, une feuille de route pour la relance de la filière avicole.

La feuille de route mise au point par le ministère algérien de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche et le Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (CNIFA) ambitionne de pérenniser cette filière stratégique qui est confrontée à des dysfonctionnements récurrents dus principalement au surplus de production et à la hausse des prix des produits avicoles.

Dans un communiqué le ministère indique que la relance de l’aviculture se fera suivant un plan d’actions et des mesures de modernisation et d’organisation.

Cette feuille de route qui porte sur la période 2016-2019, va réunir les conditions d’anticipation des interventions publiques et privées pour la régulation et l’organisation de la filière avicole entre le ministère, les professionnels de la filière et les autres intervenants tels que les banques et les dispositifs d’accompagnement de l’investissement.

Ces intervenants devraient poursuivre leurs concertations dans le but de consolider et d’enrichir les propositions du conseil interprofessionnel de la filière.

Les précédentes réunions ont porté sur les conditions de fonctionnement actuel de la filière, les principales contraintes rencontrées par les éleveurs et les moyens de stabiliser et de réguler les marchés des produits avicoles, précise la même source.

Le débat s’est également étendu à l’organisation des différents intervenants dans la filière, éleveurs, commerçants, transformateurs et fournisseurs de services, d’intrants et facteurs de production de l’aviculture.

Selon les statistiques officielles, la filière avicole qui génère au moins 100.000 emplois permanents et 300.000 emplois indirects, réalise un chiffre d’affaires annuel supérieur à 100 milliards de DA (plus de 1,5 milliard de dollars).

Martin Levalois

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