L’Algérie acquiert 1.067 actions supplémentaires dans le capital de la BAD

L’Algérie acquiert 1.067 actions supplémentaires dans le capital de la BAD

ALGERIA-FRANCE-POLITICS-BOUTEFLIKA-HEALTHLe Président Algérien, Abdelaziz Bouteflika a signé mardi un décret portant approbation d’une souscription de l’Algérie à l’augmentation du capital de la Banque africaine de développement (BAD).

Le décret adopté en conseil des ministres, indique que l’Algérie va ainsi  acquérir 1.067 actions supplémentaires dans le capital de cette institution financière panafricaine.

« Cette augmentation de capital découle de l’entrée du Luxembourg et de la Turquie au capital de la BAD, à titre de membres non africains, entraînant l’émission de plus de 15.000 actions supplémentaires réservées aux pays africains afin de maintenir leur ratio de 60% dans le capital de la banque », lit-on dans le communiqué du Conseil.

La semaine dernière, lors des assemblées générales de la BAD tenues à Lusaka, en Zambie, le ministre  algérien délégué chargé du Budget et de la prospective, Hadji Baba Ammi, avait plaidé pour des financements compétitifs afin de faire aboutir la stratégie de la BAD en Afrique. «Pour que la stratégie de la BAD réussisse, elle doit nécessairement inclure des actions transversales  tels que le développement des infrastructures, la mise en place de programmes d’éducation adaptés et de qualité ainsi que des programmes de santé inclusifs», avait déclaré Hadji Baba Ammi.

A l’occasion de la visite en avril dernier, du président de la BAD, Akinwumi Adesina, l’Algérie et la BAD se sont engagées à définir une stratégie de mobilisation des ressources en vue de contribuer au financement de la croissance du pays. Adesina avait alors affirmé que la BAD était prête à mettre à la disposition de l’Algérie ses outils et son expérience pour lui permettre de poursuivre les réformes engagées afin d’assurer une croissance plus forte et inclusive.

Pour rappel, la nouvelle vision de cette banque pour l’Afrique a été présentée dernièrement à Lusaka. Elle est basée sur cinq priorités, à savoir : électrifier l’Afrique, la nourrir, l’industrialiser, l’intégrer et améliorer la qualité de vie de ses populations.

Martin Levalois

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