La Tunisie table sur une légère hausse de la récolte céréalière

La Tunisie table sur une légère hausse de la récolte céréalière

cerealesLe ministère tunisien de l’agriculture table dans de premières estimations, sur une légère hausse de la récolte céréalière qui atteindra au terme de la saison 2015/2016, environ 14 millions de quintaux, contre 13 millions de quintaux la saison dernière

Il a souligné que cette évaluation préliminaire s’est basée sur les facteurs climatologiques, a déclaré lundi à Tunis, le sous-directeur de la direction générale de la production agricole au ministère de l’agriculture, Mohamed Ali Ben Romdhane.
«La moisson démarrera, au plus tard, la première semaine du mois de juin, en prenant en considération deux facteurs essentiels, à savoir l’humidité dans les champs et l’accélération de la récolte avant le mois de Ramadan», a expliqué Ben Romdhane. Compte tenu des conditions climatiques, a-t-il expliqué, la superficie totale qui sera récoltée s’élève à 810.000 hectares (ha) sur un total de 1.200.000 ha emblavés, contre 935.000 ha emblavés lors de la précédente campagne.

Les quantités de pluies enregistrées, au cours des mois d’avril et de mai 2016, ont contribué à l’amélioration des cultures dans la plupart des régions du nord-est et du nord-ouest, a-t-il indique, précisant que dans le centre et le sud du pays, hormis les périmètres irrigués, les résultats sont moins performants.

«La qualité des céréales sera satisfaisante de point de vue pureté et poids spécifique avec une réduction significative du taux de métadinage et d’impureté », a relevé de son coté le directeur général de l’Institut National des Grandes Cultures, Oussama Khriji.

A l’approche de la moisson, cet institut a organisé des cycles de formation et des journées de sensibilisation à la réparation des moissonneuses-batteuses en vue de réduire le taux de perte estimée à 6%.

Il a fait observer que plus le taux de métadinage diminue, plus l’impact sera positif sur le calibrage. L’agriculteur peut du coup tirer profit du calibrage en rapprochant de plus en plus sa production du prix maximal (70 dinars pour le quintal).

Agnès Molitor

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