Nouvelle étape dans les relations sino-marocaines
Une délégation d’hommes d’affaires et d’acteurs politiques chinois est attendue le 14 juin à Tanger, pour une visite de travail qui entre dans le cadre du partenariat stratégique entre le Maroc et la Chine, lit-on dans un communiqué de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Cette délégation, composée de représentants d’entreprises chinoises pionnières et de personnalités économiques et politiques, devrait prendre connaissance des potentialités économiques de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et des facilités offertes par le Maroc aux investisseurs étrangers, et de renforcer le partenariat entre les deux pays dans les domaines économique et politique, fait noter le communiqué.
La délégation aura à visiter à des projets économiques structurants et des sites industriels d’envergure lancés dans la région. Selon la même source, le déplacement dans ces différents sites, va « permettre aux acteurs chinois de se rapprocher des chantiers engagés et des perspectives de développement de la région ».
« La visite de la délégation chinoise constitue également une occasion pour prendre connaissance des infrastructures importantes que recèle la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et des opportunités qu’offre le Maroc aux investisseurs chinois, ainsi que pour visiter des sites civilisationnels et historiques de la région » indique-t-on.
Les opérateurs économiques et officiels Chinois vont avoir des entretiens bilatéraux avec des hommes d’affaires Français et leurs homologues Marocains, précise le texte de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
Rappelons que du 11 au 13 mai dernier, le Roi du Maroc, Mohammed VI, a effectué une visite officielle en Chine. Ce déplacement est qualifié de « tournant décisif » dans les relations maroco-chinoises. A cette occasion, la Déclaration de partenariat stratégique a été donnée entre les deux pays et s’articule autour de trois volets. Il s’agit du dialogue politique, du partenariat économique et de la libre circulation des personnes.
Cette déclaration s’adosse par ailleurs sur plusieurs accords publics et privés, jugés de «nouvelle génération» par de nombreux observateurs. Car axés sur des mécanismes et outils juridiques permettant de réaliser le saut qualitatif que doivent enregistrer les relations économiques tel que souhaité par le Maroc.