Algérie : Les nouveaux impôts et taxes n’auront pas d’incidence sur le citoyen
Le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017), adopté par le conseil des ministres algérien et soumis pour adoption à l’Assemblée populaire nationale (APN), prévoit des taxes et impôts nouvellement crées suscitent beaucoup d’inquiétudes chez les contribuables algériens, malgré les assurances du directeur général des impôts, Abderrahmane Raouia.
« Les taxes et impôts prévus dans le projet de loi de finances 2017 (PLF 2017) n’auraient pas d’incidence directe sur les citoyens à moyen revenu», a affirmé Abderrahmane Raouia, en marge d’une réunion avec la commission des finances et du budget à l’APN, consacrée à l’examen des dispositions fiscales contenues dans le PLF 2017.
«L’ensemble des impôts prévus par le projet de loi concerne des transactions commerciales et financières spécifiques à l’instar des taxes imposées aux opérations de vente et de location de logements et les taxes sur certains produits pétroliers tels que le carburant», a-t-il déclaré.
Indiquant que ces nouvelles mesures visent l’amélioration des recettes de la fiscalité ordinaire dans un contexte économique particulier marqué par la chute des prix du pétrole, Raouia a fait noter que le gouvernement maintiendrait sa subvention aux produits de large consommation tels que la farine, le blé, la poudre de lait, l’huile de table et les médicaments, parallèlement à la poursuite de sa politique d’aide et de solidarité au profit des catégories démunies.
Pour ce responsable, les nouvelles mesures fiscales contenues dans le projet de budget 2017, s’inscrivaient dans le cadre de la simplification des procédures en accordant davantage de flexibilité aux contribuables. A cela, a-t-il dit, s’ajoutent d’autres mesures ayant pour objectif la promotion des investissements.
La réunion la commission parlementaire des finances et du budget s’est penchée sur la nécessité de durcir les sanctions financières et les pénalités pour mieux lutter contre la fraude et l’évasion fiscale.
Les membres de cette commission ont appelé à la définition d’un mécanisme à même de permettre aux agriculteurs de récupérer la TVA lors de l’acquisition de matériels industriels agricoles.