L’Algérie projette de nouveaux mécanismes pour relancer le partenariat public/privé
L’Algérie réfléchit sur de nouveaux mécanismes de financement des projets économiques, dans le cadre du Partenariat public privé (PPP), a annoncé jeudi, le ministre algérien des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talai.
«L’endettement extérieur n’est pas exclu pour les projets à forte rentabilité économique», a déclaré le ministre Talai, ajoutant que le gouvernement envisageait un «cadre réglementaire pour trouver d’autres mécanismes de financement en ces temps de crise».
Alger est en train d’adapter la réglementation au mode du financement public privé et d’autres formes de financement seront mises en place prochainement, a assuré Talai».
Il a par ailleurs, rappelé que le recours de l’Algérie à l’endettement extérieur «est envisageable pour les projets à forte rentabilité économique», mais il fallait d’abord commencer par préparer la réglementation sur le Partenariat public privé (PPP).
«Cette formule, ajoute-t-il, prévoit la possibilité pour les partenaires algériens ou étrangers privés probablement, avec des partenaires publics, de financer, réaliser, maintenir et exploiter des projets sous la concession de l’Etat».
Il a d’autre part assuré, que l’Etat continuera à subventionner le transport urbain, mais doit penser, à son avis, à des sources de financement pour compenser toute baisse de subvention à l’exemple de la publicité dans les stations de métro. Pour le transport aérien, il a jugé bénéfique l’acquisition de nouveaux aéronefs par Air Algérie, dont la moyenne d’âge actuelle de sa flotte est de quatre ans, précisant que la compagnie aérienne nationale a augmenté considérablement sa capacité de transport en attendant l’ouverture prochaine de sept nouvelles lignes vers l’Afrique.