Standard & Poor’s donne la note B+/B au Sénégal

Standard & Poor’s donne la note B+/B au Sénégal

L’Agence de notation Standard & Poor’s (S&P) confirme la note B+/B détenue par la dette souveraine du Sénégal, à long et à court terme, avec une perspective stable.

«Les notes du Sénégal étant encore impactées par les faibles niveaux de revenu par habitant et une flexibilité monétaire limitée. Nous confirmons donc les notes  »B+/B » attribuées à la dette souveraine du Sénégal », écrit S&P dans un communiqué.

Standard & Poor’s relève qu’«une perspective stable reflète nos prévisions de croissance solide et durable, ainsi qu’une consolidation budgétaire progressive au cours de l’année prochaine».

D’après les estimations de l’agence, 60 % de la dette souveraine du pays est de nature concessionnelle. «L’environnement politique a également connu une amélioration ces dernières années, en témoigne l’agenda actuel du gouvernement», poursuit Standard & Poor’s.

Selon S&P, la croissance économique du Sénégal devrait «rester solide grâce aux investissements publics et privés, ainsi qu’aux réformes de l’offre prévues dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE)».

L’agence estime que, l’appartenance du Sénégal à l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) «limite sa flexibilité monétaire, tout en permettant de contenir l’inflation».

«Nous nous attendons à ce que les institutions et la gouvernance du Sénégal demeurent relativement solides par rapport à celles d’autres pays d’Afrique sub-saharienne ou de pays assortis de notes similaires», ajoute le communiqué, rappelant que le Sénégal affiche un historique de passation de pouvoirs sans heurt depuis son indépendance et a évité tout conflit civil majeur.

«Cette stabilité a permis au Sénégal d’attirer des investisseurs et bailleurs de fonds internationaux. Par le biais de son compte de capital, le Sénégal a reçu des aides extérieures annuelles équivalentes à environ 2,5 % du PIB au cours de la dernière décennie, lui ayant permis de financer près d’un tiers de son déficit courant annuel en moyenne», conclut Standard & Poor’s.

Martin Levalois

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