Retour remarqué du Maroc au sein de l’UA

Retour remarqué du Maroc au sein de l’UA

Le Maroc a fait ce lundi à Addis-Abeba, un retour remarqué au sein de l’Union africaine, où sa réintégration a été plébiscitée par les chefs d’Etat et de gouvernement de 39 pays, au premier jour du 28ème sommet de l’organisation continentale qui se tient les 30 et 31 janvier dans la capitale éthiopienne.

Ce retour est le fruit d’une politique proactive et soutenue du Roi Mohammed VI, axée sur le développement d’une coopération Sud-Sud et d’un partenariat gagnant-gagnant engagé depuis le début des années 2000.

«Par ce retour, le Maroc entend poursuivre son engagement au service de l’Afrique et renforcer son implication dans toutes les questions qui lui tiennent à cœur», a déclaré le souverain chérifien. Dans un discours prononcé ce mardi, devant ses pairs africains au siège de l’UA, Mohammed VI a affirmé que son pays s’engage, ainsi, à contribuer, de manière constructive, à l’agenda et aux activités de l’Union Africaine.

Le Royaume «est dans sa place en Afrique. Nous sommes très heureux de pouvoir accueillir le Maroc aujourd’hui au sein de l’Union africaine», a déclaré pour sa part, le président sénégalais, Macky Sall. «C’est la famille (africaine) qui s’élargit, il faut s’en réjouir», a-t-il ajouté, soulignant que le Royaume est «un pays africain majeur qui a su développer des relations de confiance avec la plupart des pays» du continent.

Le secrétaire général de la Communauté des pays sahélo-sahariens (CEN-SAD), Ibrahim Sani Abani a lui aussi, salué la réintégration du Maroc au sein de l’UA, estimant que ce retour représente «un nouveau départ pour une Afrique forte et unie».

«Le retour du Maroc au sein de sa famille africaine est une très bonne nouvelle», a commenté Abani, assurant que «ce retour va nous encourager à aller plus loin pour renforcer l’unité dans le continent», et contribuera à consolider la place de l’Afrique sur la scène internationale.

Lors de cette session, le Tchadien Moussa Faki Mahamat a été élu, président de la commission de l’Union africaine (UA), en remplacement de la sud-africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, une farouche adversaire du Maroc dans le dossier du Sahara Occidental. Le candidat Tchadien a battu au dernier tour, la candidate kenyane, Amina Mohamed Jibril, qui occupe depuis le 20 mai 2013, le poste de ministre des Affaires étrangères du Kenya. Celle-ci également appuie ouvertement la politique algérienne hostile au Maroc.

L’autre point fort de ce sommet est le remplacement du Président Tchadien, Driss Deby Itno par le Guinéen, Alpha Condé, à la présidence tournante de l’UA pour l’exercice 2017.

Agnès Molitor

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