La Banque mondiale plaide pour la gouvernance améliorée
La Banque mondiale a publié hier lundi, un nouveau rapport de 280 pages, sur la gouvernance dans lequel l’institution de Bretton Woods appelle à une révision profonde de la manière dont les pays en développement appréhendent la gouvernance.
Le «Rapport sur le développement dans le monde 2017 : la gouvernance et la loi», souligne qu’une réforme est jugée indispensable pour relever les défis d’une croissance équitable dans les pays en développement.
«L’amélioration de la gouvernance est essentielle pour garantir une croissance équitable dans les pays en développement », écrit la Banque mondiale, appelant à «une révision radicale de la manière dont les pays en développement et les organisations internationales de développement envisagent la gouvernance».
«Alors que la demande de services efficaces, d’infrastructures de qualité et d’institutions équitables ne cesse de croître, et que les gouvernements ne disposent que de ressources limitées, celles-ci doivent être utilisées d’une manière aussi rationnelle et transparente que possible», souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
Parmi les pistes envisagées, l’institution bancaire recommande de s’inspirer de l’expertise du secteur privé. La Banque mondiale suggère aux Etats de travailler étroitement avec la société civile et d’intensifier les efforts de lutte contre la corruption.
«Sans une meilleure gouvernance, nous ne parviendrons pas à réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés : mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée», prévient Jim Yong Kim.
La Banque mondiale définit la gouvernance améliorée comme étant le processus d’interaction par lequel les acteurs étatiques et non étatiques conçoivent et appliquent les politiques publiques dans le cadre d’un ensemble de règles formelles et informelles façonnées par le pouvoir.