La CEDEAO obtient 115 millions de dollars de prêts de la BADEA

La CEDEAO obtient 115 millions de dollars de prêts de la BADEA

La Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) a signé 5 accords relatifs à des lignes de crédits d’une valeur de 115 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire, du Niger, de Coris Bank International (Burkina Faso) et de la Banque d’Investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC).

Les accords de prêts ont été signés en marge des Assemblées générales de la Banque Islamique de développement (BID) organisées les 17 et 18 mai à Djeddah, en Arabie Saoudite.

Ce sont 20 millions de dollars que la BADEA prête à la Côte d’Ivoire, pour le financement du projet portant valorisation de la «baie de Cocody» (dépollution, aménagement, construction d’infrastructures sociales, touristiques, et commerciales). Ce prêt va être remboursé sur 30 ans avec une période de grâce de 10 ans et au taux de 1%.

Pour le Niger, c’est le projet gouvernemental d’alimentation en eau potable des centres semi-urbains de Tilabéry, Dosso et Tahoua, qui a bénéficié d’un financement de 10 millions de dollars aux mêmes conditions que le prêt octroyé à la Côte d’Ivoire.

Le groupe bancaire Coris Bank International, dont le siège est à Ouagadougou, au Burkina Faso, s’est vu octroyer une ligne de crédit de 25 millions de dollars. Avec ce prêt, Coris Bank International veut promouvoir et développer les échanges commerciaux entre les opérateurs économiques du Burkina Faso et de la ligue des Etats arabes.

De son côté, la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), a bénéficié de deux lignes de crédits. La première d’un montant de 15 millions de dollars alimentera les caisses de la BIDC pour le financement des entreprises du secteur privé, contribuant ainsi à la réduction du chômage dans l’espace de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). La deuxième ligne de crédit d’un montant de 45 millions de dollars s’inscrit dans la promotion des échanges commerciaux des opérateurs économiques de la zone CEDEAO avec ceux des pays arabes.

Ces différents accords représentent pour les bénéficiaires et la Banque Islamique de développement le prélude d’une collaboration fructueuse.

Martin Levalois

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