L’Afrique doit se préparer pour la «4ème révolution industrielle»

L’Afrique doit se préparer pour la «4ème révolution industrielle»

«La soi-disant 4ème révolution industrielle va créer d’énormes changements sur le marché mondial du travail. L’Afrique pourrait être vulnérable à ces changements», a prévenu le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, invitant le continent à s’investir plus dans la promotion de l’innovation et du développement durable.

Un travail qui ne peut se faire sans l’appui des grandes puissances mondiales. Antonio Guterres a plaidé au sommet du G7, pour un renforcement du partenariat entre ce groupe réunissant sept pays développés et les pays africains pour promouvoir l’innovation et le développement durable en Afrique.

«Nous devons faire tout notre possible pour aider l’Afrique à s’adapter. Cela nécessite un investissement accru dans le domaine de la technologie, de l’éducation et du développement des capacités», a déclaré le chef de l’ONU lors d’une session du G7 consacrée à sa relation avec l’Afrique.

«Ne pas le faire pourrait avoir des conséquences dramatiques pour le bien-être des populations d’Afrique, accroître la fragilité, provoquer des déplacements massifs et susciter davantage de chômage, en particulier chez les jeunes», a-t-il mis en garde.

Le chef de l’ONU a suggéré six façons pour le G7 d’aider à favoriser une croissance et un développement axés sur l’innovation en Afrique: investir dans les jeunes, aider à la diffusion des nouvelles technologies, investir dans les secteurs productifs, soutenir l’aspiration du continent à réaliser une intégration régionale, soutenir l’Afrique dans ses efforts pour autonomiser les femmes et les filles et innover lorsqu’il s’agit de tirer parti des ressources et du financement pour le développement.

«Au-delà du simple transfert de technologies, nous devons maximiser le pouvoir d’innovation pour les populations d’Afrique», a-t-il conclu.

Après des années de croissance économique rapide, l’Afrique a enregistré récemment son pire ralentissement économique en près de deux décennies: la croissance des investissements est passée de près de 8% en 2014 à 0,6% en 2015, et la croissance générale est passée de 3,4% en 2015 à 2,2% en 2016.

 

Agnès Molitor

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