Prochaine intégration des marchés boursiers en Afrique de l’Est
L’Afrique de l’Est veut procéder à l’intégration de ses marchés de capitaux, dont la mission a été confiée à son comité technique chargé d’accélérer la mise en œuvre de l’infrastructure commune des marchés boursiers.
Cette opération a été décidée lors de la 29ème réunion de l’Association des Bourses de valeur de l’Afrique de l’Est (EASEA, acronyme en anglais), tenue en fin de semaine dernière, à Nairobi.
L’idée est de permettre aux investisseurs de pouvoir intervenir dans n’importe quel marché financier de la région à travers une plateforme unique.
Les quatre marchés, a savoir le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, veulent ainsi attirer plus d’investisseurs, a déclaré Geoffrey Odundo, PDG de la Nairobi Securities Exchange (NSE).
«Un marché intégré est essentiel pour attirer les investisseurs étrangers et accroître la liquidité du marché de la région », a indiqué pour sa part James Gikonyo, responsable des TIC auprès du dépositaire central, la Central Depository and Settlement Corporation (CDSC).
Des marchés intégrés sont essentiels pour atteindre les objectifs du développement économique de la région de l’Afrique de l’Est, a renchéri le directeur de la Bourse du Rwanda, Pierre Celestin Rwabukumba.
L’automatisation de la Bourse du Rwanda est en cours, a-t-il poursuivi, précisant que l’infrastructure de la place financière de Kigali sera bientôt reliée au système au dépôt central de titres (CSD) et au système de règlement brut en temps réel (RTGS) à la Banque centrale du Rwanda.
Créée en 2010, l’EASEA a pour mission de promouvoir la croissance et le développement des marchés de capitaux dans la Communauté de l’Afrique de l’Est et sur le continent africain en général. Il vise également à favoriser l’entraide et la coopération, y compris le partage d’informations entre les Etats membres.