Maroc : Egalité fiscale pour la finance participative
Le Conseil de la Banque centrale marocaine, Bank Al-Maghrib, a tenu une réunion qui a examiné divers sujets notamment la fiscalité, où l’égalité fiscale pour la finance participative (ou islamique) a été soulignée.
Le wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, s’es dit attaché à l’égalité fiscale au profit de la finance participative. Lors de cette réunion, le gouverneur de la BAM a défendu l’introduction d’une disposition instituant une telle égalité dans la loi de Finances 2018.
La banque centrale travaille actuellement sur ce dossier avec la Direction générale des impôts (DGI), a fait savoir M. Jouahri. Il s’agit donc de déterminer ce qui relève de la loi et ce qui peut être décidé par circulaire du Fisc, a-t-il indiqué sur le contenu des discussions avec la DGI.
Au cours de cette même rencontre, Bank Al-Maghrib a annoncé avoir maintenu à 2,25% le taux directeur, une décision qui était attendue. Dans un communiqué, l’Institut d’émission a noté avoir jugé que le niveau actuel de 2,25% restait approprié, au vu des évolutions récentes de la conjoncture économique et des projections macroéconomiques de la Banque pour les huit prochains trimestres.
L’inflation, qui a fortement ralenti, passant de 1,9% au cours des deux premiers mois de 2017 à 0,2% en moyenne sur les six mois suivants, s’établirait à 0,6% sur l’ensemble de l’année. Elle devrait en revanche s’accélérer à 1,3% en 2018, pronostique la Banque centrale.
Cependant, la banque d’émission a revu à la baisse, la croissance du PIB pour cette année 2017. Juin dernier, Bank Al-Maghrib qui tablait encore sur une croissance de 4,4%, se ravise trois mois après pour ne pronostiquer plus que 4,3%, soit une baisse de 0,1%.
Cette révision à la baisse de la croissance s’est faite sur fond d’amélioration des fondamentaux et du crédit bancaire, indique le Conseil de Bank Al-Maghrib.