Sciences Po s’ouvre au secteur privé ivoirien

Sciences Po s’ouvre au secteur privé ivoirien

Les entrepreneurs ivoiriens peuvent désormais se faire former à Paris. Le prestigieux Institut de Sciences politique de Paris, connu sous le nom de Sciences Po, va organiser des sessions de formation continue de « très haut niveau » au profit du top management du secteur privé ivoirien.

Un accord de partenariat a été signé dans ce sens entre Sciences Po et la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, (CGECI), regroupant le patronat ivoirien, en marge des Rencontres Africa 2017 qui se tiennent à Abidjan.

L’objectif visé par le patronat, à travers ce partenariat, est de faciliter l’accès aux meilleures formations internationales pour plus d’impact sur leurs organisations. Le directeur exécutif de la CGECI, Vlafahi Méïté, a expliqué que cet accord de partenariat va permettre aux patrons ivoiriens de suivre une formation en gestion.

Il s’agit de formations de « très haut niveau » qui ciblent « la crème » des entreprises, des personnes qui sont des « sachant dans leur domaine d’activité », a souligné M. Méïté.

Il a annoncé que ces formations qui vont débuter très prochainement, se feront aussi bien dans la gestion des ressources humaines que dans la gestion des entreprises au sens large. La première formation pilote qui porte sur « le pilotage stratégique de la fonction RH (ressources humaines) » va démarrer début 2018 avec environ 25 directeurs des ressources humaines. Cette session se tiendra à Abidjan et se fera à mi-temps, sur une durée de 6 mois.

Le directeur de Sciences Po Executive Education, Nicolas Péjout, a fait savoir à la fin de la session d’Abidjan, que les bénéficiaires des  formations seront plus compétents et capables aussi de transmettre autour d’eux des compétences et des connaissances acquises au cours de cette formation.

La CGECI est la principale organisation patronale ivoirienne. Elle regroupe plus de 1 500 entreprises pour 21,3 milliards d’euros de chiffres d’affaires et plus de 200 000 emplois.

Martin Levalois

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