Algérie: Attribution de 16 % de la taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles au Fonds national de l’eau
Le projet de loi de finance 2018 de l’état algérien a introduit un nouvel article modifiant l’article 94 de la loi de finance 2003, en vertu duquel 16% de la taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles sera attribué au Fonds national de l’eau.
Selon le texte l’article, il s’agit de l’attribution de 16 % de la taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles au Fonds national de l’eau, conformément au volume des eaux produites et au fardeau de la pollution provenant de l’activité industrielle, a-t-on appris.
Pour le ministre algérien des Ressources en eau, Hocine Necib, cette mesure s’inscrit dans le cadre des procédures prises pour la lutte contre la pollution des ressources hydriques par les déchets industriels.
Le secteur accorde la priorité à la sécurisation des ressources en eau au profit du citoyen, de l’irrigation agricole et du secteur industriel tout en améliorant le Service public lié à l’eau potable à travers la redynamisation de l’activité de proximité du service public consistant en la maintenance et la préservation des infrastructures et équipements publics, a fait savoir Hocine Necib.
Une hausse de la tarification de l’eau potable n’est pas exclue à l’avenir, a annoncé en fin de semaine, M. Necib.
Par ailleurs, le ministre a appelé à confier la gestion de l’eau potable à travers les 567 communes du pays à l’Algérienne des eaux (ADE).