Création d’un poste frontalier terrestre en la Mauritanie et l’Algérie
Les gouvernements mauritanien et algérien ont signé ce mercredi à Nouakchott, un accord portant sur la mise en place d’un point de passage frontalier dans le but de renforcer la coopération économique et de faciliter la circulation et les échanges entre les deux pays.
La création de ce point de passage frontalier est la concrétisation de certaines recommandations de la Haute Commission mixte qui a eu lieu à Alger en décembre dernier.
L’ouverture de ce passage terrestre «est un nouveau jalon dans la promotion de nos relations en tant que pays frères et voisins», a déclaré le ministre algérien de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, qui a paraphé cet accord, en compagnie de son homologue mauritanien, Ahmadou Ould Abdallah.
Bedoui s’est dit convaincu que l’installation de ce poste frontalier qui répond aux besoins urgents des résidents de la région «sera bénéfique» pour la Mauritanie et l’Algérie «dans différents domaines en permettant notamment l’intensification des échanges commerciaux et la circulation des personnes et des biens pour insuffler une nouvelle dynamique économique».
Selon Bedoui «il s’agit également d’un rempart face aux menaces du crime organisé sous toutes ses formes et pour sécuriser notre bande frontalière commune contre les dangers qui la guettent».
L’accord porte sur la création d’un passage frontalier terrestre sous forme de deux postes face à face au niveau de la bande frontalière commune. Il sera érigé précisément au point kilométrique K-75 sur une distance allant de 400 à 800 mètres de la ligne frontalière.
La même convention prévoit aussi la mise en place d’un mécanisme de coopération des polices des frontières des deux pays et des mesures douanières.