Copal : Les producteurs africains de cacao cherchent s’imposer sur le marché international
L’Alliance des pays producteurs de cacao (Copal), qui regroupe la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria, le Togo, le Gabon et le Cameroun ont tenu en début de ce mois de février, une importante rencontre à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire.
Lors de cette réunion, les représentants des six pays membres ont proposé des pistes de solution en vue de redynamiser l’alliance (Copal) pour qu’à la fin, ces pays qui produisent 75% de l’offre mondiale de cacao puissent peser sur le marché international.
Aly Touré, président du comité de restructuration de Copal, par ailleurs porte-parole des pays producteurs de cacao de l’Icco, a reconnu que la Copal traverse des moments difficiles, rappelant que depuis 2015, ce comité de restructuration a été mis en place pour faire face aux défis.
Pour le représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales de produits de base, si la concertation était permanente au niveau de la Copal, des problèmes sur le marché international auraient pu être évités.
« Il faut que les Africains qui font 75% de la production mondiale puissent parler d’une seule voix», a proposé le porte-parole des pays producteurs de cacao de l’Icco, suggérant de mettre en place une instance à partir de laquelle les producteurs africains de cacao peuvent peser sur le marché international des matières premières.
«On peut peser sur les prix contrairement à ce que les gens pensent», a déclaré Aly Touré, précisant que c’est une question de l’offre et de la demande, dans la mesure où les clauses et les quotas ont disparu.
Touré croit qu’une bonne stratégie concertée peut permettre aux producteurs africains de cacao de peser sur les prix à l’international. «On a les éléments techniques pour le prouver», a-t-il affirmé.