Le Maroc prévoit une enveloppe de 15,8 milliards $ pour le Mondial 2026
Le Maroc compte investir 15,8 milliards de dollars dans l’organisation de la coupe du monde de football 2026, a annoncé samedi à Casablanca, le président du Comité de candidature du Maroc, Moulay Hafid Elalamy.
Au cours d’une conférence de presse, Elalamy a levé le voile sur le budget de la candidature marocaine, précisant que le budget d’investissement retenu sera réparti à hauteur de 3,2 milliards de dollars pour le privé et 12,6 milliards de dollars pour le secteur public.
Le président du comité de candidature du Maroc a fait noter que le budget qui sera consacré à l’organisation de cet événement ne demandera « aucun effort » financier supplémentaire de l’Etat, puisque la réalisation des chantiers non programmés ne représentera que 4% des crédits d’investissement public annuels d’ici à 2026, soit quelque 2,5 milliards de dirhams (environ 275 millions de dollars).
En matière d’infrastructures, le Maroc prévoit la construction de 21 hôpitaux aux normes internationales et de 130 sites d’entraînement. S’agissant des stades devant abriter les matches du Mondial, Elalamy a indiqué que le Maroc a formulé quatorze propositions à la FIFA qui n’en retiendra que 12 au final.
Lesdits stades se répartissent en trois catégories. Les stades, à rénover ou à agrandir sont au nombre de 5, et se trouvent à Marrakech, Agadir, Fès, Tanger et Rabat.
La deuxième catégorie concerne la construction de quatre nouveaux stades : deux à Casablanca, un à Oujda et un à Tétouan. Enfin, le Maroc a proposé 5 stades modulaires qui seront bâtis à Ouarzazate, Meknès, El Jadida, Nador et Marrakech II.
Le concept de stade modulaire, proposé pour certaines enceintes sportives, permettra notamment de créer des espaces de vie après la Coupe du Monde afin d’en faire bénéficier l’ensemble des populations.
Le choix des villes, toutes situées à moins de 550 kilomètres de Casablanca et idéalement connectées en termes de transport, offrira les meilleures conditions aux joueurs et aux supporters, rassure le président du comité marocain.
Il permettra, à l’en croire, de limiter l’impact carbone, inférieur aux Coupes du Monde précédentes avec un nombre d’équipes plus important.