La téléphonie mobile contribuera d’ici 2022 par 51 milliards $ à l’économie ouest-africaine
Le montant de la contribution annuelle du secteur de la téléphonie mobile à l’économie ouest africaine est estimé à 51 milliards de dollars, d’ici 2022, indique un rapport de GSMA publié cette semaine à Abidjan à la marge de la rencontre « Mobile 360 – Afrique de l’Ouest ».
Cette rencontre a permis de discuter des efforts de numérisation mis en place dans tous les secteurs économiques de l’espace de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Intitulé « L’économie mobile : Afrique de l’Ouest 2018 », le document relève que l’écosystème mobile a rapporté, à la CEDEAO, en 2017, 37 milliards de dollars, soit 6,5% du PIB de la région. Un chiffre qui devra croître de près de 38% à « 51 milliards de dollars » dans 5 ans, soit en 2022, projette GSMA.
Il fait noter qu’au cours des deux prochaines années, les opérateurs locaux ont prévus de dépenser 8 milliards de dollars pour « construire et mettre à jour leurs réseaux ».
GSMA relève que le secteur s’est engagé dans une transition vers la téléphonie mobile à haut débit sous l’effet de « l’expansion des réseaux 3G et 4G, la baisse des tarifs de données et l’accessibilité croissante aux téléphones intelligents (smartphones) ». La 3G couvre déjà les «deux tiers» de la population régionale, et l’adoption de la 4G est en progression rapide, souligne le rapport.
« Les réseaux 3G et 4G représentaient ensemble 36 % des connexions mobiles en Afrique de l’Ouest en 2017 et devraient atteindre 94 % du total d’ici 2025 » d’après les estimations contenu dans le rapport.
Moins de 50% de la population ouest africaine n’est pas connectée. À la fin de l’année 2017, il y avait 176 millions d’abonnés uniques en téléphonie mobile dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, indique le document qui poursuit que cela équivaut à un taux de pénétration de 47 %, contre seulement 28 % au début en 2010.
Aussi, « 72 millions d’abonnés supplémentaires à la téléphonie mobile » sont-ils prévus en Afrique de l’Ouest d’ici 2025, ce qui augmentera le taux de pénétration des abonnés à 54 %, selon les projections.