Le géant pétrolier algérien Sonatrach dresse le bilan des 5 premiers mois de 2018
La fiscalité pétrolière en Algérie a atteint 1.232 milliards de dinars pendant les cinq premiers 2018, contre 1.032 milliards de dinars durant la même période de 2017, soit une augmentation de 19%, a révélé jeudi, le directeur exécutif finances du groupe pétrolier algérien Sonatrach, M’hamed Kheroubi.
Il donnait ses chiffres lors de la présentation du bilan du groupe pour l’année 2017 et la stratégie du secteur des hydrocarbures à l’horizon 2030, aux membres de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée populaire nationale (APN-parlement).
Concernant les recettes d’exportation, Kheroubi a indiqué que Sonatrach a réalisé 14,8 milliards de dollars jusqu’à fin mai dernier, contre 12,7 milliards de dollars au cours de la même période en 2017, soit une hausse de 17%.
Pour le compte des cinq premiers mois de l’année en cours, la compagnie pétrolière algérienne a réalisé un chiffre d’affaires à l’exportation de 15,97 milliards de dollars, contre 14 milliards de dollars durant la même période en 2017, soit une augmentation de 14%.
Pour ce qui est du chiffre d’affaires réalisé au niveau du marché national, il est noté que Sonatrach a totalisé 129,2 milliards de dinars, contre 124,2 milliards de dinars durant les cinq premiers mois de 2017, soit une hausse de 4%.
Revenant à la stratégie du secteur des hydrocarbures, il faut savoir qu’elle prévoit une nouvelle législation. La règle 51/49% imposée à l’investissement étranger ne sera en aucun cas revue dans le cadre de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, a déclaré le directeur exécutif business et développement à Sonatrach, Toufik Hakar.
Il a signalé que cette règle faisait partie des « lignes rouges » à ne pas franchir et ne constituait pas un obstacle, du point de vue des partenaires étrangers de Sonatrach.
Il a fait remarquer, par ailleurs, que le futur cadre juridique relatif au secteur des hydrocarbures permettra une clarification du rôle du ministère de l’Energie, ainsi que ceux de l’Agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures (Alnaft) et de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH). Il sera également question, selon lui, de renforcer le rôle de Sonatrach qui conservera le monopole sur l’activité du transport par canalisation.