Des notations de dépôts et d’émetteurs de Moody’s pour trois banques nigérianes
L’agence de notation Moody’s a attribué à la First City Monument Bank Limited (FCMB), à la Fidelity Bank Plc et à la Diamond Bank, des notations de dépôts et d’émetteurs bancaires en devises locales à long terme et à l’échelle mondiale.
Ces trois banques nigérianes de niveau intermédiaire, qui représentent environ 12% des actifs bancaires au Nigeria, ont aussi reçu de la part de Moody’s des notations nationales de dépôts bancaires en monnaie locale.
Sur les trois banques, deux, notamment FCMB et Fidelity Bank, se sont vus attribuer une perspective stable sur les notations des dépôts bancaires et des émetteurs à l’échelle mondiale à long terme.
Selon Moody’s, les perspectives stables reflètent ses prévisions qu’au cours des 18 prochains mois, les coûts de crédit associés au portefeuille de prêts des banques seront absorbés par les bénéfices avant provision.
Globalement, les fondamentaux de crédit de ces banques resteront en ligne avec ceux de la notation B2 niveau, a indiqué l’agence de notation. Les notations des dépôts et des émetteurs en monnaie locale B2 attribuées à FCMB et à Fidelity sont alignées sur les notations du gouvernement nigérian, précise-t-on.
Quant à Diamond Bank, elle bénéficie d’une perspective positive à sa notation mondiale à long terme des dépôts bancaires et des émetteurs.
Les perspectives positives, explique-t-on, reflètent l’attente de l’agence de notation que les risques d’actifs élevés diminueront cette année en raison de la résolution de certains de ses prêts en souffrance qui n’ont pas été dépréciés. Moody’s fait noter que le désendettement en cours de la banque améliorera son profil de financement et soutiendra le capital.
L’agence de notation dit baser son évaluation des profils de crédit autonomes des banques sur « la robustesse de leurs amortisseurs de pertes, supérieure à la moyenne mondiale pour les pairs de même catégorie, et leur résistance aux fluctuations de la liquidité en monnaie locale ».
Moody’s relève toutefois, que ces forces sont modérées par le contexte opérationnel difficile au Nigeria, alors que l’économie dépendante du pétrole et du gaz récupère lentement de sa récession de 2016.