31ème sommet UA: Corruption, réforme et migration
Le 31ème sommet de l’Union africaine (UA) s’est ouvert ce 1er juillet à Nouakchott en Mauritanie et devrait se poursuivre ce lundi pour la discussion des questions ayant trait à la lutte contre la corruption, la migration et la réforme de l’organisation panafricaine.
La lutte contre la corruption peine à prendre un vrai élan sur le continent, malgré la ratification par un bon nombre de pays, de la convention africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption.
Quinze ans après l’adoption de cette convention, le constat est amer. La corruption prend de plus en plus des ailes en Afrique relèvent certains observateurs, un constat soutenu par le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.
« L’Afrique perd au minimum 50 milliards de dollars par an à cause des flux financiers illicites », a déclaré à l’ouverture de ce sommet, Moussa Faki.
L’autre sujet à l’ordre du jour de ce sommet est la réforme de l’UA. Le président rwandais Paul Kagamé, artisan de cette réforme, présente un rapport sur cette question.
Pour ce qui est du volet relatif à l’autofinancement de l’UA, Mahamat a indiqué que plus d’une trentaine d’Etats membres appliquaient la taxe de 0,2% sur les importations pour financer l’organisation, en application d’une résolution du sommet de Kigali en 2017.
En outre, le président de la commission de l’UA a mis en avant les avancées considérables enregistrées dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063, à travers l’adoption et la signature de grands projets, notamment la Zone de libre échange continentale (ZLECA) et la libre circulation des personnes.
A l’agenda des chefs d’Etat africains d’autres sujets cruciaux comme la politique africaine, la migration et la politique européenne. Dans cette optique, il est question des « plateformes de débarquement » en Afrique du Nord envisagées par les dirigeants de l’Union européenne lors de leur sommet la semaine dernière à Bruxelles.