Indice de connectivité mobile: Le Maroc perd une place
L’Association mondiale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) vient de rendre public son classement sur l’Indice de connectivité mobile 2017, où le Maroc cède sa deuxième place en Afrique du Nord à la Libye, pour pointer à la troisième place.
Pourtant, le royaume chérifien a amélioré son score qui passe de 55,6 points en 2016 à 58 points en 2017. C’est la Tunisie qui arrive première dans la région avec un score de 60,4 points, suivie de la Libye avec 58,8 points.
Le score qui classe les pays en terme de connectivité mobile, est calculé sur la base de 4 indicateurs. Ils son relatifs à l’infrastructure, à l’accessibilité financière, au niveau de préparation des consommateurs et, enfin, au contenu et aux services en ligne disponibles, dont la pertinence pour la population locale est avérée.
L’indicateur infrastructures du Maroc a enregistré 55,7 points et la couverture réseau 96 points. La performance du réseau mobile dont le taux de pénétration est à 59,54% a, quant à elle, affiché un score de 27,4 points. En terme de vitesse de la connexion mobile, le Maroc a obtenu la note de 12,4 pour la vitesse de download et 15,3 pour l’upload.
Notons qu’après le Top 3 en Afrique du Nord, composé de la Tunisie, de la Libye et du Maroc, se pointe l’Égypte. Le pays des Pharaons se positionne en quatrième place avec un score de 56,5 points devançant l’Algérie dont le score est de 55,9 points.
Dans la région MENA, les Émirats arabes unis et le Qatar figurent dans le trio de tête ex-æquo avec une note de 74,3 points, devant le Bahreïn (71,1) et l’Arabie saoudite (70,4).
Établi par la GSMA, cet indice mesure la performance de 163 pays (représentant 99% de la population mondiale) selon des facteurs essentiels pour favoriser l’adoption de l’internet mobile.
Selon cette association, à fin 2017, quelque 3,3 milliards de personnes soit 44% de la population mondiale, étaient connectées à l’internet mobile, représentant une hausse de presque 300 millions de personnes par rapport à l’année précédente. Il reste ainsi environ 4 milliards de personnes hors ligne qui ne peuvent pas jouir des avantages sociaux et économiques de l’internet mobile.