Création de la Commission parlementaire mixte maroco-kenyane
Des parlementaires kenyans ont annoncé la semaine dernière, la création de la commission parlementaire mixte maroco-kenyane, la première du genre dans l’histoire des relations entre Rabat et Nairobi.
Cette annonce a été faite lors d’une réception, organisée par l’ambassade du Maroc au Kenya, à l’occasion de la célébration du 19ème anniversaire de la fête du trône, a indiqué ce lundi, l’ambassadeur du Royaume à Nairobi, .
La commission parlementaire mixte maroco-kenyane va œuvrer dans la promotion des initiatives visant le renforcement des relations entre les deux pays et l’adoption de positions communes lors des fora, assemblées et réunions au niveau continental, y compris au sein du parlement africain, a indiqué le diplomate Marocain.
Il est prévu dans ses activités, l’échange des visites et d’expériences entre les deux parlements. La commission va encourager les initiatives visant la signature des accords bilatéraux dans divers domaines tels que l’agriculture, les industries alimentaires, le tourisme, les énergies renouvelables et la construction de barrages.
Elle s’est assignée aussi comme mission de développer les échanges commerciaux et la coopération économique et culturelle entre les deux pays, de favoriser les conditions idoines pour les investisseurs marocains sur les marchés kenyans et de renforcer les concertations et la coordination avec les pays de l’Afrique de l’Est, en vue de contribuer à parvenir à une solution pacifique, négociée et définitive à la question du Sahara marocain.
A signaler que la nouvelle commission parlementaire mixte est le fruit des pourparlers et discussions entre la Chambre des représentants et le sénat du Kenya d’une part, et l’ambassadeur du Maroc à Nairobi, d’autre part. Ce dernier dit avoir mis à profit la volonté du gouvernement kenyan d’ouvrir une nouvelle page dans ses relations avec le Maroc.
Ainsi le Kenya encourage de telles initiatives visant la création et la mise en place de structures influentes qui consacrent la diplomatie parallèle, a expliqué Ghambou.