Troisième édition du Forum de coopération entre l’Afrique et la Chine
Le Forum de coopération entre l’Afrique et la Chine (Focac) s’est ouvert ce lundi matin à Pékin, pour sa troisième édition depuis 2000, organisée sous le thème : «Communauté de destin et partenariat mutuellement avantageux».
La Chine a décidé de donner à cette rencontre de deux jours, une coloration plus politique à ses relations auparavant plus économiques avec les pays africains.
Ce troisième sommet sino-africain rassemblera 54 délégations venues du continent noir, en plus des dirigeants des Nations unies, de l’Union africaine, et de 26 organisations africaines et internationales.
Le Chine est classée pour la neuvième année consécutive, le premier partenaire commercial de l’Afrique avec plus de 10.000 entreprises chinoises qui opèrent sur le continent d’après Pékin et un volume des échanges commerciaux de 170 milliards de dollars en 2017, en hausse de 14% par rapport à 2016.
Elle est en même temps l’un des investisseurs les plus dynamiques, loin de l’image d’une Chine concentrée exclusivement sur l’achat de matières premières. Et ses intérêts économiques et diplomatiques ne cessent de grandir en Afrique.
Les pays africains sont toujours friands des investissements chinois en infrastructures mais la puissance chinoise s’étend à tous les domaines, de la haute technologie à la manufacture de base. La Chine vend également de plus en plus d’armes aux pays africains.
Mais la relation entre la Chine et les pays africains est souvent jugée déséquilibrée, les sociétés africaines peinent à se faire une place en Chine, et de plus en plus de critiques s’élèvent contre les risques de dépendance économique vis-à-vis de la Chine à cause du surendettements des pays africains. La dette africaine a doublé en cinq ans et la Chine en détient déjà 14%.